Elephants and fire can modify African savanna ecosystems. The authors evaluated the influence that
elephants and fires had on five mountainous plant communities in Marakele National Park. These plant
communities were surveyed from 1996 to 2010 with the first sampling in 1996 in the absence of elephants.
Initially thirty-nine elephants, introduced in 1996, increased to 150 by 2010 while fires occurred roughly
every second year. Over this period vegetation changed and in four of the five cases these associated with
structural damage indices, assumed to reflect the effects of elephants. Fire played a role in one of the five
mountainous plant communities. The expansion of areas available for elephants partially resulted in halting
vegetation changes. The authors conclude that existing resource gradients still impose intensity of use by
elephants that can degrade plant communities. In some instances elephant disturbance may facilitate fire
disturbance in future. The management should focus on restoring spatial and temporal limitation of resource
gradients such as water, and on how elephants use landscapes, while protecting unique plant communities
in the interim.
Les éléphants et l’incendie peuvent modifier les écosystèmes de la savane africaine. Les auteurs ont évalué
l’influence des éléphants et des incendies sur cinq communautés de plantes montagneuses dans le parc
national Marakele. On a étudié ces communautés végétales de 1996 à 2010 avec le premier échantillonnage
fait en 1996 en l’absence des éléphants. A l’origine, trente-neuf éléphants, introduits en 1996, se sont
multipliés jusqu’à 150 en 2010 alors que les incendies se produisaient approximativement tous les deux
ans. Au cours de cette période, la végétation a changé et, dans quatre cas sur cinq, ceux associés aux indices
de dommages structurels semblaient refléter les effets des éléphants. L’incendie a joué un rôle dans l’une
des cinq communautés de plantes montagneuses. L’expansion des zones disponibles pour les éléphants a
entraîné en partie l’arrêt des changements de végétation. Les auteurs concluent que les gradients de ressources
existants imposent toujours une intensité d’utilisation par les éléphants qui peuvent dégrader les communautés
végétales. Dans certains cas, la perturbation par les éléphants peut faciliter celle de l’incendie à l’avenir.
La gestion devrait se concentrer sur la restauration de la limitation spatiale et temporelle des gradients de
ressources, comme l’eau, et sur la façon dont les éléphants utilisent les paysages tout en protégeant les
communautés végétales uniques dans l’entre-temps.