African mole-rats have provided great insight into mammalian evolution of sociality and reproductive strategy.
However, some species have not received attention, and these may provide further insights into these evolutionary questions.
The cooperatively breeding Mahali mole-rat (Cryptomys hottentotus mahali (Roberts, 1913)) is one such species. Body
mass, reproductive-tract morphometrics, gonad histology, and plasma reproductive hormone concentrations were studied
for breeding and non-breeding males and females over 1 year. This study aimed to discern if this species exhibits a seasonal
or aseasonal breeding pattern and whether there is a relaxation of reproductive suppression at any point in the year in
non-breeding animals. The pattern of reproductive relaxation during the wetter months is similar to other African mole-rat
species. Interestingly, births and pregnant breeding females were recorded throughout the year, thus indicating an aseasonal
breeding strategy, despite inhabiting a region that experiences seasonal rainfall. However, there were periods of the
year favouring increased reproduction to enable an increased likelihood of offspring survival. This suggests that the Mahali
mole-rat may be an opportunistic breeder possibly brought about by the benefits of living in a cooperatively breeding group
and potentially moving into more arid environments that were previously unexploited by the genus Cryptomys Gray, 1864.
Les rats-taupes africains ont fourni d’importants renseignements sur l’évolution de la socialité et des stratégies de
reproduction chez les mammifères. Certaines espèces qui n’ont pas reçu d’attention pourraient toutefois fournir encore
plus d’information sur ces questions touchant à l’évolution. Le rat-taupe de Mahali (Cryptomys hottentotus mahali (Roberts,
1913)), dont la reproduction est coopérative, est une de ces espèces. La masse corporelle, la morphométrie du système reproducteur,
l’histologie des gonades et les concentrations d’hormones de reproduction dans le plasma ont été étudiées chez
des mâles et femelles reproducteurs et non reproducteurs sur une période d’un an. L’étude visait à établir si le motif de
reproduction de cette espèce est saisonnier ou non saisonnier et s’il y a relâchement de la suppression de la reproduction à
quelque moment de l’année chez les spécimens non reproducteurs. Le motif de relâchement de la suppression de la reproduction
durant les mois plus pluvieux est semblable à celui d’autres espèces de rats-taupes africains. Des naissances et des
femelles reproductrices gestantes ont notamment été observées tout au long de l’année, ce qui témoigne d’une stratégie de
reproduction non saisonnière, malgré la saisonnalité de la pluviosité dans la région étudiée. Certaines périodes de l’année
favorisent toutefois une reproduction accrue pour permettre une plus grande probabilité de survie de la progéniture. Cela
refléterait la nature opportuniste de la reproduction du rat-taupe de Mahali, découlant possiblement des avantages que confèrent
le fait de vivre au sein d’un groupe à reproduction coopérative et, éventuellement, le fait d’investir des milieux plus
arides auparavant non exploités par le genre Cryptomys Gray, 1864.