A survey among gynaecologists practising in Libreville was conducted to ascertain the level of infertility assistance available,
and the feasibility of establishing an intrauterine insemination programme in Gabon. This descriptive study invited
gynaecologists (n=20) in both private and public hospitals, who are members at the Gabonese Society of Obstetricians
Gynaecologists and Reproduction, to participate in the survey. Seventeen (85%) surveys were completed. The information
obtained indicated that each gynaecologist consulted with more than fifty patients monthly, and nearly half (45%) of these
consultations were infertility related. Male patients were referred to four different pathology laboratories in Libreville for basic
semen analyses (without microbiology testing). Nearly 65% of the respondents referred female patients for further infertility
treatments elsewhere. Approximately one-third of all couples were unable to access additional medical assistance. This survey
can be viewed as motivation for health policymakers to initiate discussions to improve medical diagnostics and implement
accessible fertility services in Gabon. Gynaecological expertise, together with a developed infrastructure in Libreville, could
serve as an appropriate base for the advancement of reproductive treatment facilities.
Une enquête auprès des gynécologues exerçant à Libreville a été menée pour déterminer le niveau d'assistance disponible en
matière de la stérilité et la possibilité de mettre en place un programme d'insémination intra-utérine au Gabon. Cette étude
descriptive a invité des gynécologues (n = 20) d‘hôpitaux privés et publics qui sont membres de la Société des obstétriciens,
gynécologues et de la reproduction, à participer à l‘enquête. Dix-sept (85%) sondages ont été complétés. Les informations
obtenues indiquent que chaque gynécologue a consulté plus de cinquante patients par mois et que près de la moitié (45%) de ces
consultations étaient liées à l'infertilité. Les patients de sexe masculin ont été dirigés vers quatre laboratoires de pathologie
différents à Libreville pour des analyses de base du sperme (sans tests microbiologiques). Près de 65% des interviewés ont
envoyé des patientes ailleurs pour un traitement supplémentaire contre l'infertilité. Environ le tiers des couples n‘ont pas pu avoir
accès à une assistance médicale supplémentaire. Cette enquête peut être considérée comme une motivation pour les décideurs en
matière de santé d‘engager des discussions en vue d‘améliorer les diagnostics médicaux et de mettre en place des services de
fertilité accessibles au Gabon. L'expertise gynécologique, associée à une infrastructure développée à Libreville, pourrait
constituer une base appropriée pour le développement des installations de traitement de la reproduction.
