The role of non-governmental organisations in controlling rabies : the global alliance for rabies control, partners for rabies prevention and the blueprint for rabies prevention and control
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Date
Authors
Nel, Louis Hendrik
Journal Title
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Volume Title
Publisher
Oie Office International des Epizooties
Abstract
Rabies control worldwide has been inadequate and neglected for many decades,
and the disease continues to predominantly affect poor communities in Africa
and Asia. As a zoonosis for which the main reservoir and vector, the domestic
dog (Canis familiaris), is an economically non-viable species, the absence of
cross-sectoral cooperation has been a major factor in the lack of effective
control efforts. A shift in global focus is required to concentrate on the fact that
rabies has the highest case fatality ratio of all infectious human diseases and
that it still affects human health more significantly than many other infectious
diseases that are perceived to pose more significant risks. Equally necessary is
an acknowledgement that rabies control is complex and that the task of creating
and executing a strategic plan for the disease can be overwhelming for those
governments in the developing world where dog rabies is most problematic. Nonprofit
organisations operate independently of governments and intergovernmental
organisations and can play a dynamic role in inter-sectoral collaboration and the
creation of approaches and strategies for the control of complex diseases such as
rabies. In 2008, the Global Alliance for Rabies Control (GARC) established Partners
for Rabies Prevention (PRP), a widely representative group of rabies stakeholders
and experts, which endeavours to support public–private rabies control activities
throughout the world. After a landscape analysis, the PRP proceeded to develop
and launch the Blueprint for Rabies Prevention and Control (comprising the
Blueprint for Canine Rabies Prevention and Control; the Blueprint for Fox Rabies
Prevention and Control and the Rabies Surveillance Blueprint). Subsequently, the Stepwise Approach towards Rabies Elimination (SARE) was embedded into the
Canine Rabies Blueprint. The SARE is a planning and self-assessment tool that
countries can use to develop activities and monitor progress towards a national
programme and strategy for sustainable rabies control and elimination. Each of
the elements needed to execute the SARE-derived strategy is cross-linked to the
Canine Rabies Blueprint, which provides the specific methods and tools required,
supported by references and examples. Together, the Canine Rabies Blueprint
and the SARE should be regarded as a novel and dynamic operational toolkit, and
a resource that provides comprehensive information for the development and
implementation of rabies control strategies, built entirely on the principles of ‘One
Health’.
Cela fait des dizaines d’années que la rage est une maladie négligée et que les efforts consacrés à la combattre à l’échelle mondiale sont insuffisants ; la maladie continue donc à sévir en plusieurs endroits de la planète en affectant surtout les communautés pauvres d’Afrique et d’Asie. La rage est une zoonose dont le principal réservoir et vecteur, le chien domestique (Canis familiaris), est une espèce ne présentant pas d’enjeu économique de sorte que c’est surtout l’absence de coopération intersectorielle qui est la principale cause du manque d’efficacité des activités de lutte. Il faut faire évoluer ces efforts à l’échelle mondiale à partir du constat que la rage est de toutes les maladies infectieuses humaines celle qui a le taux de létalité le plus élevé et que son impact sur la santé humaine reste supérieur à celui d’autres maladies infectieuses pourtant perçues comme présentant des risques plus significatifs. Il est tout aussi indispensable de prendre conscience du fait que la lutte contre la rage est une entreprise complexe et que la conception et l’exécution d’un plan stratégique contre cette maladie constituent des tâches écrasantes pour les gouvernements des pays en développement, où la rage canine pose le plus de problèmes. Les organisations à but non lucratif opérant indépendamment des gouvernements et des organisations intergouvernementales peuvent jouer un rôle pour dynamiser la collaboration intersectorielle et contribuer à la conception d’approches et de stratégies de lutte contre des maladies complexes telles que la rage. En 2008, l’Alliance mondiale contre la rage (GARC) a lancé l’initiative Partners for Rabies Prevention (PRP), un groupe formé d’un vaste éventail de parties prenantes et d’experts dans le domaine de la rage et ayant pour vocation de soutenir les activités relevant de partenariats public-privé pour lutter contre la rage partout dans le monde. Après une analyse globale de la situation, le partenariat a élaboré et mis en route le Plan directeur de prévention et de contrôle de la rage (doté de trois volets, à savoir les Plans directeurs pour la prévention et le contrôle de la rage canine et vulpine et le Plan directeur pour la surveillance de la rage). Par la suite, l’Approche raisonnée de l’élimination de la rage (SARE) a été intégrée au Plan directeur pour la prévention de la rage canine. SARE est un outil de planification et d’auto-évaluation mis à disposition des pays afin de les aider à concevoir leurs activités et à suivre les progrès enregistrés dans l’élaboration de leurs stratégies et programmes nationaux de lutte et d’élimination de la rage. Chaque élément opérationnel des stratégies élaborées sur la base de SARE est rattaché au Plan directeur pour la prévention et le contrôle de la rage canine, qui fournit les méthodes et les outils spécifiques nécessaires ainsi que des références et des exemples pertinents. Pris ensemble, le Plan directeur et SARE sont à envisager à la fois comme une boîte à outils opérationnelle innovante et dynamique et comme une base d’informations exhaustives pour l’élaboration et la mise en oeuvre de stratégies de lutte contre la rage, entièrement conçues dans une perspective « Une seule santé ».
La lucha antirrábica a escala mundial lleva muchos decenios de inadaptación y de relegación a un segundo plano, mientras la enfermedad sigue afectando principalmente a las comunidades pobres de África y Asia. Tratándose de una zoonosis cuyo principal reservorio y vector, el perro doméstico (Canis familiaris), es una especie económicamente inviable, la falta de cooperación intersectorial es uno de los principales factores que explican la ausencia de medidas de control eficaces. Es imperativo imprimir un giro a las líneas de trabajo mundiales para empezar a tener en cuenta que la rabia presenta la tasa de letalidad más alta de todas las enfermedades infecciosas del ser humano y que sigue afectando a la salud humana en mayor medida que otras muchas infecciones consideradas en cambio más peligrosas. También hay que tomar conciencia de que la lucha contra la rabia es compleja y de que los gobiernos de los países en desarrollo, donde la rabia es más problemática, a veces se ven superados por la titánica empresa de elaborar y aplicar un plan estratégico en la materia. Las organizaciones sin ánimo de lucro, que trabajan independientemente de gobiernos y organizaciones intergubernamentales, pueden cumplir una función dinámica de cara a la colaboración intersectorial y la creación de métodos y procedimientos de lucha contra enfermedades complejas como la rabia. Así, en 2008, la Alianza Mundial de Lucha contra la Rabia (GARC) estableció «Partners for Rabies Prevention» (PRP), amplio grupo representativo de los círculos de especialistas y otros interlocutores relacionados con la rabia que se dedica a respaldar en todo el mundo actividades de lucha antirrábica que federan a los sectores público y privado. Tras un análisis de la situación general, PRP procedió a elaborar y poner en práctica el «Plan maestro [Blueprint] de prevención y control de la rabia» (que a su vez se declina en un plan maestro de prevención y control de la rabia canina; un plan maestro de prevención y control de la rabia vulpina; y un plan maestro de vigilancia antirrábica). Ulteriormente, al plan maestro contra la rabia canina se le incorporó el «método progresivo para la eliminación de la rabia» (SARE, por sus siglas en inglés). El SARE es una herramienta de planificación y autoevaluación que los países pueden emplear para definir actividades y seguir de cerca la progresión hacia un programa y una estrategia nacionales de control y eliminación sostenibles de la rabia. Cada uno de los elementos necesarios para ejecutar la estrategia que se deriva del SARE guarda vínculos cruzados con el plan maestro contra la rabia canina, en el que se facilitan los métodos e instrumentos específicos necesarios, acompañados de referencias y ejemplos. El plan maestro contra la rabia canina y el SARE deben ser vistos conjuntamente como una novedosa y dinámica «caja de herramientas prácticas» y una fuente de información completa para definir y aplicar estrategias de lucha antirrábica, asentadas ambas por entero en los principios de «Una sola salud».
Cela fait des dizaines d’années que la rage est une maladie négligée et que les efforts consacrés à la combattre à l’échelle mondiale sont insuffisants ; la maladie continue donc à sévir en plusieurs endroits de la planète en affectant surtout les communautés pauvres d’Afrique et d’Asie. La rage est une zoonose dont le principal réservoir et vecteur, le chien domestique (Canis familiaris), est une espèce ne présentant pas d’enjeu économique de sorte que c’est surtout l’absence de coopération intersectorielle qui est la principale cause du manque d’efficacité des activités de lutte. Il faut faire évoluer ces efforts à l’échelle mondiale à partir du constat que la rage est de toutes les maladies infectieuses humaines celle qui a le taux de létalité le plus élevé et que son impact sur la santé humaine reste supérieur à celui d’autres maladies infectieuses pourtant perçues comme présentant des risques plus significatifs. Il est tout aussi indispensable de prendre conscience du fait que la lutte contre la rage est une entreprise complexe et que la conception et l’exécution d’un plan stratégique contre cette maladie constituent des tâches écrasantes pour les gouvernements des pays en développement, où la rage canine pose le plus de problèmes. Les organisations à but non lucratif opérant indépendamment des gouvernements et des organisations intergouvernementales peuvent jouer un rôle pour dynamiser la collaboration intersectorielle et contribuer à la conception d’approches et de stratégies de lutte contre des maladies complexes telles que la rage. En 2008, l’Alliance mondiale contre la rage (GARC) a lancé l’initiative Partners for Rabies Prevention (PRP), un groupe formé d’un vaste éventail de parties prenantes et d’experts dans le domaine de la rage et ayant pour vocation de soutenir les activités relevant de partenariats public-privé pour lutter contre la rage partout dans le monde. Après une analyse globale de la situation, le partenariat a élaboré et mis en route le Plan directeur de prévention et de contrôle de la rage (doté de trois volets, à savoir les Plans directeurs pour la prévention et le contrôle de la rage canine et vulpine et le Plan directeur pour la surveillance de la rage). Par la suite, l’Approche raisonnée de l’élimination de la rage (SARE) a été intégrée au Plan directeur pour la prévention de la rage canine. SARE est un outil de planification et d’auto-évaluation mis à disposition des pays afin de les aider à concevoir leurs activités et à suivre les progrès enregistrés dans l’élaboration de leurs stratégies et programmes nationaux de lutte et d’élimination de la rage. Chaque élément opérationnel des stratégies élaborées sur la base de SARE est rattaché au Plan directeur pour la prévention et le contrôle de la rage canine, qui fournit les méthodes et les outils spécifiques nécessaires ainsi que des références et des exemples pertinents. Pris ensemble, le Plan directeur et SARE sont à envisager à la fois comme une boîte à outils opérationnelle innovante et dynamique et comme une base d’informations exhaustives pour l’élaboration et la mise en oeuvre de stratégies de lutte contre la rage, entièrement conçues dans une perspective « Une seule santé ».
La lucha antirrábica a escala mundial lleva muchos decenios de inadaptación y de relegación a un segundo plano, mientras la enfermedad sigue afectando principalmente a las comunidades pobres de África y Asia. Tratándose de una zoonosis cuyo principal reservorio y vector, el perro doméstico (Canis familiaris), es una especie económicamente inviable, la falta de cooperación intersectorial es uno de los principales factores que explican la ausencia de medidas de control eficaces. Es imperativo imprimir un giro a las líneas de trabajo mundiales para empezar a tener en cuenta que la rabia presenta la tasa de letalidad más alta de todas las enfermedades infecciosas del ser humano y que sigue afectando a la salud humana en mayor medida que otras muchas infecciones consideradas en cambio más peligrosas. También hay que tomar conciencia de que la lucha contra la rabia es compleja y de que los gobiernos de los países en desarrollo, donde la rabia es más problemática, a veces se ven superados por la titánica empresa de elaborar y aplicar un plan estratégico en la materia. Las organizaciones sin ánimo de lucro, que trabajan independientemente de gobiernos y organizaciones intergubernamentales, pueden cumplir una función dinámica de cara a la colaboración intersectorial y la creación de métodos y procedimientos de lucha contra enfermedades complejas como la rabia. Así, en 2008, la Alianza Mundial de Lucha contra la Rabia (GARC) estableció «Partners for Rabies Prevention» (PRP), amplio grupo representativo de los círculos de especialistas y otros interlocutores relacionados con la rabia que se dedica a respaldar en todo el mundo actividades de lucha antirrábica que federan a los sectores público y privado. Tras un análisis de la situación general, PRP procedió a elaborar y poner en práctica el «Plan maestro [Blueprint] de prevención y control de la rabia» (que a su vez se declina en un plan maestro de prevención y control de la rabia canina; un plan maestro de prevención y control de la rabia vulpina; y un plan maestro de vigilancia antirrábica). Ulteriormente, al plan maestro contra la rabia canina se le incorporó el «método progresivo para la eliminación de la rabia» (SARE, por sus siglas en inglés). El SARE es una herramienta de planificación y autoevaluación que los países pueden emplear para definir actividades y seguir de cerca la progresión hacia un programa y una estrategia nacionales de control y eliminación sostenibles de la rabia. Cada uno de los elementos necesarios para ejecutar la estrategia que se deriva del SARE guarda vínculos cruzados con el plan maestro contra la rabia canina, en el que se facilitan los métodos e instrumentos específicos necesarios, acompañados de referencias y ejemplos. El plan maestro contra la rabia canina y el SARE deben ser vistos conjuntamente como una novedosa y dinámica «caja de herramientas prácticas» y una fuente de información completa para definir y aplicar estrategias de lucha antirrábica, asentadas ambas por entero en los principios de «Una sola salud».
Description
Keywords
Canine rabies blueprint, Global alliance for rabies Ccntrol, Non-governmental organisation (NGO), One health, Rabies, Rabies elimination, Alliance mondiale contre la rage, Approche raisonnee de l’elimination de la rage, Organisation non gouvernementale, Plan directeur de prévention et de contrôle de la rage canine, Rage, Une seule sante, Alianza mundial de lucha contra la rabia, Metodo progresivo para la eliminación de la rabia, Organizaciones no gubernamentales, Plan maestro contra la rabia canina, Rabia, Una sola salud
Sustainable Development Goals
Citation
Nel, L.H. 2018, 'The role of non-governmental organisations in controlling rabies : the global alliance for rabies control, partners for rabies prevention and the blueprint for rabies prevention and control', Revue Scientifique et Technique/Scientific and Technical Review, vol. 37, no. 2, pp. 751-759.