This paper explores condom use and lubrication practices among Black men who have sex with men in South African townships. Results are from 81 in-depth individual interviews conducted among a purposive sample from four townships surrounding Pretoria as part of a larger qualitative study. Awareness that condoms should be used to have safer anal sex was ubiquitous. Fewer men reported that lubricants should be used to facilitate anal intercourse. Partner pressure and partner distrust were the most common barriers cited for not using condoms and lubricants. Knowledge about condom-lubricant compatibility was rare. Condom problems were a norm, with widespread expectations of condom failure. Men’s subjectivities – their perceptions of and preferences for specific brands, types and flavours of condoms and lubricants – influenced engagement with such safer-sex technologies. However, what was available in these settings was often neither what men needed nor preferred. Findings show the need to enhance access to appropriate and comprehensive: safer-sex supplies, health services and health education, and underline the importance of efforts to develop targeted programmes relevant to experiences of men who have sex with men in the South African context.
Cet article examine l’usage du préservatif et les pratiques de lubrification chez les hommes noirs qui ont des rapports avec des hommes dans des townships sud-africains. Les données sont celles de 81 entretiens individuels en profondeur conduits auprès d’un échantillon ciblé de participants basés dans quatre townships entourant Pretoria, dans le cadre d’une étude qualitative de plus grande envergure. Les connaissances sur l’utilité du préservatif lors des rapports anaux à moindre risque ont été omniprésentes. Le nombre d’hommes rapportant que les lubrifiants doivent être utilisés pour faciliter les rapports anaux a été moins important. Les obstacles les plus courants à l’utilisation des préservatifs et des lubrifiants à avoir été rapportés sont la pression exercée par les partenaires et leur manque de confiance. Les connaissances sur la compatibilité nécessaire entre préservatifs et lubrifiants étaient rares. Les problèmes avec les préservatifs se sont révélés comme étant une norme, l’échec des préservatifs étant très souvent attendu. Les subjectivités des hommes – leurs perceptions et leurs préférences des/pour les marques, types et parfums des préservatifs et des lubrifiants – avaient une influence sur leur recours à ces technologies du sexe à moindre risque. Cependant, les technologies disponibles dans ces environnements n’étaient ni celles dont les hommes avaient besoin ni celles qu’ils préféraient. Les résultats montrent la nécessité de renforcer l’accès à des outils pour le sexe à moindre risque, à des services de santé et à une éducation à la santé appropriés et exhaustifs, et de souligner l’importance des efforts de mise en place de programmes ciblés tenant compte de l’expérience des hommes qui ont des rapports avec des hommes dans le contexte sud-africain.
El presente artículo examina el uso de condones y las prácticas de lubricación experimentadas por hombres negros que tienen sexo con hombres en los municipios de Sudáfrica. Los resultados surgidos de 81 entrevistas individuales realizadas a partir de un muestreo intencional en cuatro municipios de las afueras de Pretoria forman parte de un estudio cualitativo más amplio. En este sentido, se constató que entre los participantes existe amplio conocimiento de que los condones deben ser usados para tener sexo anal seguro. Fueron menos los hombres que declararon que los lubricantes deben usarse para facilitar el sexo anal. Entre las razones más argumentadas para justificar el no uso de condones y lubricantes se encuentran la presión y la desconfianza de la pareja. Por otra parte, se evidenció que el conocimiento en torno a la compatibilidad entre condones y lubricantes es escaso. Los problemas que surgen a la hora de usar condones son comunes, existiendo elevadas expectativas de que estos fallarán. La subjetividad de los hombres —sus percepciones y preferencias por ciertos tipos, sabores y marcas de condones y lubricantes— inciden en sus prácticas sexuales empleando tales tecnologías de sexo seguro. Sin embargo, a menudo, en este contexto los productos disponibles no responden a lo que los hombres necesitan o prefieren. Al respecto, los hallazgos del estudio dan cuenta de la necesidad de mejorar el acceso apropiado y amplio a los productos de sexo seguro, a los servicios de salud y a la educación sobre la salud. Asimismo, las conclusiones recalcan la importancia que tiene promover la creación de programas enfocados en —y pertinentes para— las vivencias de hombres que tienen sexo con hombres en Sudáfrica.
