The Afromontane forests of Ethiopia are global biodiversity hotspots, known for their high biological diversity and endemism. However, conservation of these areas is challenging due to increasing human threats, including encroachment of agriculture and settlements, overgrazing of livestock, and selective logging. We examined the effects of forest disturbances on birds, and highlights the potential conservation value of unprotected tropical montane forests for birds in the dry evergreen Afromontane forests of the Bale Mountains, Ethiopia. We sampled birds across 2 yr in both protected forests (characterized by low levels of cultivation, overgrazing, and logging) and unprotected forests (higher levels of disturbance). Using functional traits of birds related to habitat type, diet, and foraging stratum, we characterized the differences between protected and unprotected forests in terms of avian species richness, abundance, and assemblage composition. Overall, species richness was 27% higher and bird abundance was 19% higher in unprotected forests. In contrast, species richness and abundance of forest specialists and canopy foragers were significantly higher in protected forests. These findings suggest that unprotected, disturbed tropical montane forests in Ethiopia help to achieve conservation aims in an area recognized for its global biodiversity importance. At the same time, intact forest ecosystems need continued protection to maximize functional heterogeneity associated with specialist tropical forest taxa.
Les forêts afromontanes d'Éthiopie sont des points chauds de la biodiversité mondiale, connues pour leur grande diversité biologique et leur endémisme. Cependant, la conservation de ces zones pose un défi de taille en raison des menaces humaines croissantes, dont l'empiètement de l'agriculture et des habitations, le surpâturage par le bétail et la coupe forestière sélective. Nous avons examiné l'effet des perturbations forestières et la valeur potentielle de conservation des forêts montanes tropicales non protégées pour les oiseaux dans les forêts afromontanes sèches sempervirentes du massif de Balé, en Éthiopie. Nous avons échantillonné les oiseaux pendant deux ans dans les forêts protégées (caractérisées par de faibles niveaux de culture, de surpâturage et de coupes forestières) et non protégées (niveaux de perturbation plus élevés). À l'aide des traits fonctionnels des oiseaux associés au type d'habitat, au régime alimentaire et à la strate d'alimentation, nous avons caractérisé la différence entre les forêts protégées et non protégées en termes de richesse spécifique aviaire, d'abondance et de composition de l'assemblage. Dans l'ensemble, la richesse spécifique était 27 % plus élevée et l'abondance des oiseaux était 19 % supérieure dans les forêts non protégées. En revanche, la richesse spécifique et l'abondance des spécialistes des forêts et des espèces qui s'alimentent dans la canopée étaient significativement plus élevées dans les forêts protégées. Ces résultats suggèrent que les forêts montanes non protégées et perturbées d'Éthiopie contribuent à atteindre les objectifs de conservation dans une région reconnue pour l'importance mondiale de sa biodiversité. Par ailleurs, les écosystèmes forestiers intacts nécessitent une protection continue afin de maximiser l'hétérogénéité fonctionnelle associée aux taxons des forêts tropicales spécialistes.