Compared with many other diseases, the ever-increasing threat of vectorborne
diseases (VBDs) represents a great challenge to public and animal
health managers. Complex life cycles, changing distribution ranges, a variety of
potential vectors and hosts, and the possible role of reservoirs make surveillance
for VBDs a grave concern in a changing environment with increasing economic
constraints. Surveillance activities may have various specific objectives and
may focus on clinical disease, pathogens, vectors, hosts and/or reservoirs, but
ultimately such activities should improve our ability to predict, prevent and/or
control the diseases concerned. This paper briefly reviews existing and newly
developed tools for the surveillance of VBDs. A range of examples, by no means
exhaustive, illustrates that VBD surveillance usually involves a combination of
methods to achieve its aims, and is best accomplished when these techniques
are adapted to the specific environment and constraints of the region. More so
than any other diseases, VBDs respect no administrative boundaries; in addition,
animal, human and commodity movements are increasing dramatically, with illegal
or unknown movements difficult to quantify. Vector-borne disease surveillance
therefore becomes a serious issue for local and national organisations and is
being conducted more and more at the regional and international level through
multidisciplinary networks. With economic and logistical constraints, tools for
optimising and evaluating the performance of surveillance systems are essential
and examples of recent developments in this area are included. The continuous
development of mapping, analytical and modelling tools provides us with an
enhanced ability to interpret, visualise and communicate surveillance results. This review also demonstrates the importance of the link between surveillance
and research, with interactions and benefits in both directions.
La menace toujours accrue que représentent les maladies à transmission
vectorielle par rapport à bien d’autres maladies est un véritable défi pour les
responsables de la santé publique et de la santé animale. En raison des cycles
évolutifs complexes, des changements de distribution, de la diversité des vecteurs
et des hôtes potentiels et de l’éventuelle interaction de réservoirs, la surveillance des maladies à transmission vectorielle pose des problèmes de plus en plus
préoccupants dans un environnement en pleine mutation soumis à des contraintes
économiques croissantes. Les activités de surveillance peuvent avoir plusieurs
finalités spécifiques, en ciblant une maladie clinique, des agents pathogènes, des
vecteurs, des hôtes et/ou des réservoirs, mais dans tous les cas elles doivent
améliorer notre capacité à prédire, à prévenir et/ou à contrôler les maladies
surveillées. Les auteurs examinent brièvement les outils existants ainsi que les
dernières innovations en matière de surveillance des maladies à transmission
vectorielle. Une série non exhaustive d’exemples confirme que la surveillance
de ces maladies recourt généralement à plusieurs méthodes combinées pour
atteindre ses objectifs, et qu’elle a davantage de chances de réussir lorsque ces
techniques sont adaptées à l’environnement spécifique et aux contraintes de la
région. Plus que toute autre maladie, les maladies véhiculées par les vecteurs
ignorent les frontières administratives ; en outre, nous assistons aujourd’hui à
une augmentation spectaculaire des mouvements d’animaux, de personnes et de
biens, y compris les mouvements illégaux ou non répertoriés, qui sont difficiles à
quantifier. La surveillance des maladies à transmission vectorielle pose donc de
sérieuses difficultés aux organisations locales et nationales, et c’est de plus en
plus à l’échelle régionale et internationale qu’elle doit être entreprise, en mobilisant
des réseaux pluridisciplinaires. Compte tenu des contraintes économiques et logistiques, il est essentiel de disposer d’outils permettant d’optimiser et d’évaluer
les performances des systèmes de surveillance ; les auteurs fournissent quelques
exemples récents de réussite dans ce domaine. Le développement continu des
outils cartographiques, analytiques et de modélisation améliore nos capacités à
interpréter, à visualiser et à diffuser les résultats de la surveillance. Les auteurs
montrent également l’importance du lien qui doit exister entre la surveillance et
la recherche, les interactions entre ces deux domaines leur étant mutuellement
bénéfiques.
En comparación con otros muchos tipos de afecciones, la creciente amenaza
que suponen las enfermedades transmitidas por vectores plantea grandes
dificultades a los responsables de salud pública y sanidad animal. Ciclos vitales
complejos, áreas de distribución que se modifican, multiplicidad de posibles
vectores y anfitriones y la eventual intervención de reservorios hacen de la
vigilancia de las enfermedades transmitidas por vectores un grave problema, en un contexto lábil y sujeto a crecientes limitaciones económicas. Las actividades
de vigilancia pueden perseguir diferentes objetivos específicos y estar centradas
en la enfermedad clínica, los patógenos, los vectores, los anfitriones y/o los
reservorios, pero en última instancia tales actividades deben dotarnos de una
mayor capacidad de predecir, prevenir y/o controlar las enfermedades en
cuestión. Los autores pasan brevemente revista a las herramientas existentes
y de reciente aparición para vigilar las enfermedades transmitidas por vectores.
Con una serie de ejemplos, desde luego no exhaustiva, ponen de relieve que para
cumplir los objetivos de la vigilancia de dichas enfermedades se suele requerir
una combinación de métodos, y que lo idóneo en tal labor es que esas técnicas
estén adaptadas a las condiciones y limitaciones específicas de cada región.
Más que cualquier otro tipo de enfermedades, las transmitidas por vectores
no respetan frontera administrativa alguna. Además, los desplazamientos de
animales, personas y mercancías se multiplican a gran velocidad, sin olvidar
los movimientos ilegales o desconocidos, que son difíciles de cuantificar. La
vigilancia de las enfermedades transmitidas por vectores constituye pues una
labor de suma importancia para las organizaciones locales y nacionales, que
cada vez más corre a cargo de redes multidisciplinares que trabajan a escala
regional e internacional. Dadas las limitaciones económicas y logísticas, resulta
esencial disponer de herramientas para optimizar y evaluar la eficacia de los
sistemas de vigilancia, y los autores ofrecen ejemplos de avances recientes
en la materia. La continua aparición de herramientas de cartografía, análisis y
modelización mejora nuestra capacidad para interpretar, visualizar y comunicar
los resultados de la vigilancia. Los autores también demuestran la importancia que revisten los vínculos entre vigilancia e investigación, con interacciones y
beneficios que van en ambos sentidos.