The quest for a true One Health perspective of brucellosis
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Date
Authors
Godfroid, Jacques
DeBolle, X.
Roop, R.M.
O'Callaghan, D.
Tsolis, R.M.
Baldwin, C.
Santos, R.L.
McGiven, J.
Olsen, S.
Nymo, I.H.
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
International Office of Epizootics
Abstract
One Health is an interdisciplinary collaboration that aims at mitigating risks
to human health arising from microorganisms present in non-human animal
species, which have the potential to be transmitted and cause disease in
humans. Different degrees of scientific collaboration and sectoral integration
are needed for different types of zoonotic diseases, depending on the health and
associated economic gains that can be expected from a One Health approach.
Indeed, mitigating zoonotic risks related to emerging diseases with pandemic
potential is different from mitigating risks related to endemic zoonotic diseases
like brucellosis. Likewise, management of brucellosis at the wildlife–livestock
interface in wildlife conservation areas is in essence different from mitigating
transmission of a given Brucella species within its preferential host species,
which in turn is different from mitigating the spillover of a given Brucella species
to non-preferential host species, humans included. Brucellosis economic models
often oversimplify and/or wrongly assess transmission between reservoir hosts
and spillover hosts. Moreover, they may not properly value non-market outcomes,
such as avoidance of human disease, consumer confidence and conservation
biology issues. As a result, uncertainty is such that the economic predictions
of these models can be questionable. Therefore, understanding the infection
biology of Brucella species is a prerequisite. This paper reviews and highlights
important features of the infection biology of Brucella species and the changing
epidemiology of brucellosis that need to be integrated into a true One Health
perspective of brucellosis.
« Une seule santé » se réfère à une collaboration pluridisciplinaire visant à atténuer les risques pour la santé publique imputables aux micro-organismes présents chez les animaux et transmissibles à l’homme. La collaboration scientifique et l’intégration sectorielle requises pour chaque type de maladie zoonotique varient en fonction de l’amélioration sanitaire attendue de la démarche « Une seule santé » et des bénéfices économiques qui peuvent en résulter. En effet, ce n’est pas du tout la même chose d’atténuer les risques zoonotiques liés à des maladies émergentes à potentiel pandémique et d’atténuer les risques liés à une maladie zoonotique endémique comme la brucellose. De même, les opérations de gestion de la brucellose à l’interface entre les animaux sauvages et le bétail dans les zones de protection de la faune sauvage sont par essence différentes des mesures d’atténuation du risque de transmission d’une espèce donnée de Brucella au sein de ses espèces hôtes préférentielles, mesures elles-mêmes différentes de celles visant à atténuer le risque de passage d’une espèce donnée de Brucella à des espèces d’hôtes incidents, parmi lesquelles l’espèce humaine. Les modèles économiques de la brucellose ont tendance à simplifier à outrance, voire à surévaluer ou sous-évaluer la transmission entre les hôtes réservoirs et les hôtes incidents. En outre, les répercussions autres que celles liées aux marchés ne sont pas toujours correctement évaluées ; c’est le cas d’aspects tels que l’évitement de la maladie chez l’homme, la confiance des consommateurs et la biologie de la conservation. Partant, l’incertitude est telle que les prédictions économiques de ces modèles sont sujettes à caution. La connaissance de la biologie de l’infection par Brucella spp. s’avère donc une condition préalable. Les auteurs examinent et soulignent les caractéristiques essentielles de la biologie de l’infection par Brucella spp. ainsi que les changements intervenus dans l’épidémiologie de la brucellose qui doivent être pris en compte dans une authentique perspective « Une seule santé » sur cette maladie.
La noción de «Una sola salud» presupone una labor de colaboración interdisciplinar destinada a reducir los riesgos para la salud humana que plantean microorganismos presentes en especies animales capaces de transmitirse al hombre y causarle enfermedades. Para diferentes tipos de enfermedades zoonóticas se necesitan distintos grados de colaboración científica e integración sectorial, dependiendo de los beneficios sanitarios (y beneficios económicos conexos) que quepa esperar de los planteamientos de «Una sola salud». En efecto, no es lo mismo reducir el riesgo zoonótico derivado de enfermedades emergentes potencialmente pandémicas que mitigar riesgos ligados a enfermedades zoonóticas endémicas como la brucelosis. Análogamente, combatir la brucelosis en la interfaz entre animales salvajes y ganado doméstico en zonas de fauna salvaje protegida tiene poco que ver, en esencia, con reducir la transmisión de una especie de Brucella dentro de su especie hospedadora preferente, lo que a su vez tampoco es lo mismo que contener la extensión de una especie de Brucella a anfitriones no preferentes, en particular el ser humano. Los modelos económicos de la brucelosis suelen simplificar en exceso y/o evaluar erróneamente la transmisión de brucelas de anfitriones que ejercen de reservorio a anfitriones no preferentes, que constituyen así un vector de extensión. Además, a veces no cifran correctamente los resultados que carecen de valor de mercado, como el hecho de evitar contagios humanos, la confianza del consumidor o aspectos ligados a la biología de la conservación. Como consecuencia, existe tal nivel de incertidumbre que es posible cuestionar las predicciones económicas de dichos modelos. Por todo ello, entender la biología de la infección de las especies de Brucella es un requisito previo indispensable. Los autores examinan y destacan una serie de importantes características de la biología infectiva de las brucelas y de su cambiante epidemiología que deben ser integradas en una respuesta a la brucelosis que se base realmente en los postulados de «Una sola salud».
« Une seule santé » se réfère à une collaboration pluridisciplinaire visant à atténuer les risques pour la santé publique imputables aux micro-organismes présents chez les animaux et transmissibles à l’homme. La collaboration scientifique et l’intégration sectorielle requises pour chaque type de maladie zoonotique varient en fonction de l’amélioration sanitaire attendue de la démarche « Une seule santé » et des bénéfices économiques qui peuvent en résulter. En effet, ce n’est pas du tout la même chose d’atténuer les risques zoonotiques liés à des maladies émergentes à potentiel pandémique et d’atténuer les risques liés à une maladie zoonotique endémique comme la brucellose. De même, les opérations de gestion de la brucellose à l’interface entre les animaux sauvages et le bétail dans les zones de protection de la faune sauvage sont par essence différentes des mesures d’atténuation du risque de transmission d’une espèce donnée de Brucella au sein de ses espèces hôtes préférentielles, mesures elles-mêmes différentes de celles visant à atténuer le risque de passage d’une espèce donnée de Brucella à des espèces d’hôtes incidents, parmi lesquelles l’espèce humaine. Les modèles économiques de la brucellose ont tendance à simplifier à outrance, voire à surévaluer ou sous-évaluer la transmission entre les hôtes réservoirs et les hôtes incidents. En outre, les répercussions autres que celles liées aux marchés ne sont pas toujours correctement évaluées ; c’est le cas d’aspects tels que l’évitement de la maladie chez l’homme, la confiance des consommateurs et la biologie de la conservation. Partant, l’incertitude est telle que les prédictions économiques de ces modèles sont sujettes à caution. La connaissance de la biologie de l’infection par Brucella spp. s’avère donc une condition préalable. Les auteurs examinent et soulignent les caractéristiques essentielles de la biologie de l’infection par Brucella spp. ainsi que les changements intervenus dans l’épidémiologie de la brucellose qui doivent être pris en compte dans une authentique perspective « Une seule santé » sur cette maladie.
La noción de «Una sola salud» presupone una labor de colaboración interdisciplinar destinada a reducir los riesgos para la salud humana que plantean microorganismos presentes en especies animales capaces de transmitirse al hombre y causarle enfermedades. Para diferentes tipos de enfermedades zoonóticas se necesitan distintos grados de colaboración científica e integración sectorial, dependiendo de los beneficios sanitarios (y beneficios económicos conexos) que quepa esperar de los planteamientos de «Una sola salud». En efecto, no es lo mismo reducir el riesgo zoonótico derivado de enfermedades emergentes potencialmente pandémicas que mitigar riesgos ligados a enfermedades zoonóticas endémicas como la brucelosis. Análogamente, combatir la brucelosis en la interfaz entre animales salvajes y ganado doméstico en zonas de fauna salvaje protegida tiene poco que ver, en esencia, con reducir la transmisión de una especie de Brucella dentro de su especie hospedadora preferente, lo que a su vez tampoco es lo mismo que contener la extensión de una especie de Brucella a anfitriones no preferentes, en particular el ser humano. Los modelos económicos de la brucelosis suelen simplificar en exceso y/o evaluar erróneamente la transmisión de brucelas de anfitriones que ejercen de reservorio a anfitriones no preferentes, que constituyen así un vector de extensión. Además, a veces no cifran correctamente los resultados que carecen de valor de mercado, como el hecho de evitar contagios humanos, la confianza del consumidor o aspectos ligados a la biología de la conservación. Como consecuencia, existe tal nivel de incertidumbre que es posible cuestionar las predicciones económicas de dichos modelos. Por todo ello, entender la biología de la infección de las especies de Brucella es un requisito previo indispensable. Los autores examinan y destacan una serie de importantes características de la biología infectiva de las brucelas y de su cambiante epidemiología que deben ser integradas en una respuesta a la brucelosis que se base realmente en los postulados de «Una sola salud».
Description
Keywords
Brucella spp., Brucellosis, Diagnostic, Epidemiology, Host specificity, Immunity, Infection biology, One Health, Resistance, Zoonosis, Biología de la infección, Diagnóstico, Epidemiología, Especificidad por el anfitrión, Inmunidad, Resistencia, Una sola salud, Biologie de l’infection, Brucellose, Épidémiologie, Immunité, Résistance, Spécificité d’hôte, Une seule santé, Zoonose
Sustainable Development Goals
Citation
Godfroid, J, DeBolle, X Roop, RM, O'Callaghan, D, Tsolis, RM, Baldwin, C, Santos, RL, McGiven, J, Olsen, S, Nymo, IH, Larsen, A, Al Dahouk, S & Letesson, JJ 2014, 'The quest for a true One Health perspective of brucellosis', Scientific and Technical Review/Revue Scientifique et Technique, vol. 33, no. 2, pp. 521-538.