Archaeological and environmental
research by an international and interdisciplinary
team opens new perspectives into the settlement histories
of Kansyore, Early Iron Age, and Bigo period
peoples in the once forested regions of the Ndali Crater
Lakes Region (NCLR) of western Uganda. The
research examines the role of Kansyore agropastoralists
and their Early Iron Age and Bantu-speaking
contemporaries in remaking a once forested environment
into a forest-savannah mosaic from circa 500
BC to the end of the first millennium AD. Archaeological
settlement and subsistence evidence is examined
within a framework of social interaction of
Sudanic speakers with Bantu speakers, drawing on
historical linguistics and environmental studies to
arrive at a new synthesis of late Holocene history in
western Uganda. This perspective also unveils the
significance and chronology of Boudiné ware, a long
enigmatic ceramic tradition that we identify as contemporary
to Transitional Urewe and deeply influenced
through social interactions with those making
Kansyore ceramics and inhabiting the same landscape.
Using archaeological evidence from fifteen
sites and multiple burials spanning from 400 to 1650
calAD, new views of ceramic histories, lifeways, and symbolic values are revealed, including Bigo period
settlements that arose in what was an environmental
refugium beginning in the early fourteenth century
AD. This research also shows that the Kansyore of
the forested region east of the Rwenzori Mountains
had greater affinities to late Holocene archaeological
evidence from western Equatoria, in the southern
South Sudan, and Kansyore Island, Uganda, than it
does to the Kansyore in eastern Kenya.
Les recherches archéologiques et environnementales
menées par une équipe internationale
et interdisciplinaire ouvrent de nouvelles perspectives
sur l’histoire du peuplement des Kansyore, de l’Age
du Fer ancien, et de la période Bigo dans les régions
autrefois boisées de la Région des lacs de cratère de
Ndali (NCLR), en Ouganda occidental. La recherche
examine le rôle des agropasteurs Kansyore et de leurs
contemporains de l’Age du Fer ancien et de langue
bantoue dans la transformation d’un environnement
autrefois forestier en une mosaïque de forêt et de savane,
d’environ 500 avant J.-C. à la fin du premier
millénaire de notre ère. Les preuves archéologiques du
peuplement et de la subsistance sont examinées dans
le cadre de l’interaction sociale entre les Soudanophones
et les Bantuphones, en s’appuyant sur la linguistique
historique et les études environnementales
pour parvenir à une nouvelle synthèse de l’histoire de
l’Holocène tardif en Ouganda occidental. Cette perspective
dévoile également la signification et la chronologie
de la céramique Boudiné, une tradition céramique
longtemps énigmatique que nous identifions
comme contemporaine de l’Urewe transitionnel et
profondément influencée par les interactions sociales
avec ceux qui fabriquent la céramique Kansyore et qui
vivent dans le même paysage. En utilisant des preuves
archéologiques provenant de quinze sites et de multiples
sépultures s’étendant de 400 à 1650 après J.-C.,
de nouveaux points de vue sur les histoires de céramiques,
les modes de vie et les valeurs symboliques sont
révélés, y compris les sites de peuplement de la période
Bigo qui sont apparus dans ce qui était un refugium
environnemental au début du 14e siècle après J.-C.
Cette recherche montre également que le Kansyore de
la région forestière à l’est des Monts Rwenzori avait de
plus grandes affinités avec les preuves archéologiques
de l’Holocène tardif de l’Équatoria occidental, dans
le sud du Soudan du Sud, et de l’île de Kansyore, en
Ouganda, qu’avec le Kansyore du Kenya oriental.