The first web conference on sunflower–pollinator interactions gathered the international
community around a major topic for sunflower productivity and ecosystemic biodiversity. Insect-mediated
pollination is important for increasing sunflower seed yield, but is dependent on environmental factors.
Climate change can impact sunflower-pollinator interactions by influencing both plant and pollinator
behavior. Natural or artificially elevated ambient temperatures appear to accelerate floret development and
advance the timing of pollen presentation to coincide with pollinator activities. Drought showed no major
effect on morphological traits such anther or corolla length, but dramatically reduced nectar and pollen
productions. Flavonol-glycoside conjugates lower head transpiration thereby mitigating deleterious effects
of abiotic stresses.Wild pollinators show fine scale preferences among sunflower varieties, likely due to the
different resource focus of wild and managed honeybees. Agricultural practices such as planting flower
strips to provide nesting sites for wild pollinators, or supplementing crop plots with hives, can have a
positive effect on insect-mediated pollination efficiency and ensure optimal yields. All together, recent
results on sunflower–pollinator interactions pave the way to develop varieties and corresponding cropping
systems more favorable to pollinator biodiversity while maintaining high yields in the context of climate
change.
La première conférence en ligne sur les interactions entre
les tournesols et les pollinisateurs a réuni la communauté internationale autour d’un sujet majeur pour la
productivité des tournesols et la biodiversité écosystémique. La pollinisation par les insectes est importante
pour augmenter le rendement en graines de tournesol, mais elle dépend de facteurs environnementaux. Le
changement climatique peut avoir un impact sur les interactions entre les tournesols et les pollinisateurs en
influençant le comportement des plantes et des pollinisateurs. Les températures élevées (canicule ou de
façon artificielle) accélèrent le développement des fleurons et avancent la présentation du pollen devant
coïncider avec l’activité des pollinisateurs. La sécheresse n’a montré aucun effet majeur sur les traits
morphologiques tels que la longueur des anthères ou des corolles, mais a considérablement réduit la
production de nectar et de pollen. Les conjugués de flavonol-glycosides réduisent la transpiration des
capitules, pouvant ainsi atténuer les effets néfastes des stress abiotiques. Les pollinisateurs sauvages
montrent des préférences à petite échelle parmi les variétés de tournesols, probablement en raison des différentes ressources auxquelles les abeilles sauvages et domestiques ont accès. Les pratiques agricoles
telles que la plantation de bandes fleuries pour fournir des sites de nidification aux pollinisateurs sauvages,
ou l’apport de ruches près des parcelles de culture, peuvent avoir un effet positif sur l’efficacité de la
pollinisation par les insectes et garantir des rendements optimaux. Dans l’ensemble, les résultats récents sur
les interactions entre les tournesols et les pollinisateurs ouvrent la voie au développement de variétés et de
systèmes de culture plus favorables à la biodiversité des pollinisateurs tout en maintenant des rendements
élevés dans le contexte du changement climatique.