This commentary examines and highlights some crucial aspects
of the reparation ruling by the African Court on Human and Peoples’ Rights
in African Commission on Human and Peoples’ Rights v Kenya (Ogiek
case), focusing on its reparation approach to formulate adequate solutions.
The commentary points out that the Court’s remedial approach faces
challenges concerning specificity and state-centrism, which hinders the
development of an efficient indigenous remedial practice and the
implementation of its decisions by third parties. Moreover, the commentary
argues that the African remedial approach failed to recognise and provide
adequate remedial response to the intergenerational nature of the Ogieks’
suffering. Considering these gaps, the commentary advocates a reinforced
specificity of the African Court’s remedial orders to encourage compliance
and minimise state dominance, embrace a participatory approach to
undermine state centrism, and adopt a regulatory-participatory method to
guarantee more efficient intergenerational remedies. The research
methodology used in this commentary was qualitative, and content analysis
was adopted as the methodological paradigm.
Ce commentaire examine et met en lumière certains aspects cruciaux de
l’arrêt Commission africaine des droits de l’homme et des peuples c. Kenya (Ogiek)
de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples en matière de réparation, en
se concentrant sur son approche de la réparation afin de formuler des solutions
adéquates. Le commentaire souligne que le modèle de réparation de la Cour est
toujours confrontée à des défis concernant la spécificité et centrisme étatique, ce qui
entrave le développement d’une pratique réparatrice indigène efficace et la mise en
oeuvre de ses décisions par des tiers. En outre, le commentaire affirme que l’approche
africaine de la réparation n’a pas réussi à reconnaître et à fournir une appréciation adéquate de la nature intergénérationnelle de la souffrance du peuple Ogiek. Compte
tenu de ces lacunes, le commentaire préconise un renforcement de la spécificité des
ordonnances de réparation afin d’encourager la conformité et de minimiser la
supériorité de l’État, d’adopter une approche participative pour rabaisser le centrisme
étatique et d’adopter une méthode réglementaire-participative pour garantir des
réparations intergénérationnelles plus efficaces. La méthodologie de recherche
utilisée dans ce commentaire est qualitative et l’analyse de contenu a été adoptée
comme paradigme méthodologique.