The purpose of this study was to examine the presentation of AIDS-related stigma and knowledge within the political context
of the South African government’s response to the AIDS epidemic. It was during the 2000 - 2004 period that key government
officials publicly challenged the orthodox views of HIV/AIDS, with the South African president, Thabo Mbeki, actively positing
the primary role of poverty and other socio-economic stressors in the progression of the AIDS epidemic. This discursive position
had real-time effects for AIDS policy-making and ultimately delayed the implementation of a national antiretroviral (ARV) rollout
programme. Consequently this position was criticised by commentators in the media and elsewhere for contributing to an already
widespread climate of AIDS stigmatisation and misinformation. To shed more light on these claims we conducted a survey in
2005 in Atteridgeville, a South African township, and compared results with those of a similar survey conducted shortly after ARV
medications became available in 2004. Results indicated a reduction in AIDS stigma levels across the 1-year period, and that those
participants who endorsed contentious political views (such as those expressed by key government officials) were more likely to
have a higher level of AIDS-related stigma than those who disagreed. Nevertheless, this study cautions against drawing a causal
relationship between the South African government’s position and AIDS-stigmatising attitudes, and suggests that further political
and social factors be accounted for in an attempt to gain a fuller understanding of this seemingly complex relationship.
FRENCH: Le but de cette étude fut d’examiner la présentation de stigmatisation et du savoir liés au SIDA dans le contexte politique de la
réponse du gouvernement sud-africain vis-à-vis l’épidémie du SIDA. C’était au court de la période 2000 - 2004 où les cadres du
gouvernement ont ouvertement défié le point de vue orthodoxe du VIH/SIDA. Le Président sud-africain, Thabo Mbeki, a vivement
mis le rôle principal de la pauvreté et d’autres problèmes socio-économiques dans la progression de l’épidémie du SIDA. Cette
position discursive a eu des effets en temps réel par rapport à l’élaboration d’une politique et a, au bout de compte, retardé l’exécution
du programme national du déploiement des antirétroviraux (ARV). Par conséquence, cette position fut critiquée, par les média et
ailleurs, de contribuer au climat de stigmatisation et de désinformation du SIDA déjà répandu. En guise d’élucider ces revendications,
nous avons mené une étude en 2005 dans un township sud-africain nommé Atteridgeville. Nous avons comparé les résultats à une
étude qui a été faite peu après que les médicaments antirétroviraux furent disponibles en 2004. Ces résultats indiquent une baisse
du niveau de stigmatisation du SIDA tout au long d’une année et que les participants qui partageaient le même avis que certains
politiciens, avaient plus de chance de montrer un niveau plus élevé de stigmatisation liée au SIDA que ceux qui étaient d’une avis
contraire. Néanmoins, cette étude nous averti à ne pas banaliser la relation entre la position du gouvernement sud-africain et les
attitudes de stigmatisation du SIDA. Elle suggère que davantage des facteurs politiques et sociaux soient pris en compte pour tenter
d’avoir une compréhension profonde de cette relation qui semble complexe.