The poor regulation of water resources, particularly in Africa, has affected the
availability of and accessibility to quality water. The international community has,
through a soft and controversial approach, recognised the human right to water,
which is generally argued to entitle everyone to sufficient, quality, accessible and
affordable water for personal and commercial uses. Through a comparative approach,
this article discusses the evolving concept of and states’ practice relating to the
human right to water in Africa. Using the Democratic Republic of Congo (DR
Congo), Ghana, Nigeria, South Africa, Tanzania, Zambia and Zimbabwe as case
studies, it examined the national regulatory frameworks for safeguarding access to
quality water for both domestic and commercial use. The article further explores
the challenges surrounding the legal protection and realisation of the right to water
in the context of mineral resources extraction in the selected African countries. The
article discovered obsolete laws and policies and weak institutional design and
capacity as the major challenges in protecting the right to water in the selected
countries. It therefore contends that while national regulation remains important in
promoting and safeguarding the right to water, policymakers should be primarily
mindful of its limitations in the face of institutional bottlenecks, implementation gaps and socioeconomic realities. Accordingly, capacity-building initiatives should
aim to educate stakeholders in equitable water resources management and, generally,
recognise the close link between the right to water, wellbeing and other human
rights.
La mauvaise réglementation sur les ressources en eau, en particulier en Afrique,
a affecté la disponibilité et l’accessibilité à une eau de qualité. La communauté
internationale a, à travers une approche molle controversée, reconnu le droit humain à l’eau, qui est généralement considéré comme garantissant à tous une
eau suffisante, de qualité, accessible et abordable pour des usages personnels et
commerciaux. A travers une approche comparative, cet article discute le concept en
évolution et la pratique des états concernant le droit humain à l’eau en Afrique.
Utilisant la République Démocratique du Congo (RD Congo), le Ghana, le
Nigéria, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe comme cas
d’études, elle a examiné les cadres réglementaires nationaux pour garantir l›accès
à une eau de qualité. L›article explore en outre les défis entourant la protection
juridique et la réalisation du droit à l›eau dans le contexte de l›extraction des
ressources minérales dans les pays africains sélectionnés. L›article a découvert des
lois et des politiques obsolètes et une structure et une capacité institutionnelle
faible comme étant les principaux défis pour la protection du droit à l’eau dans
les pays sélectionnés. Il soutient donc que, si la réglementation nationale demeure
importante pour promouvoir et sauvegarder le droit à l’eau, les décideurs politiques
devraient avant tout tenir compte de ses limites face aux goulets d’étranglement
institutionnels, aux lacunes de mise en oeuvre et aux réalités socioéconomiques. En
conséquence, les initiatives de renforcement des capacités devraient viser à éduquer les parties prenantes à une gestion équitable des ressources en eau et, en général,
reconnaître le lien étroit entre le droit à l’eau, le bien-être et les autres droits
humains.