In the absence of a levelling out of income and resources, as well as arbitrary violence in
everyday life, the post-apartheid social order is characterised by the formation of various
enclaves. In the platinum mining town of Rustenburg, these enclaves are constructed on
the foundations of the apartheid categories ‘suburb’, ‘compound’, ‘township’ and
‘homeland’. Such enclaves include security villages, converted compounds with
access control, and informal settlements with distinctive gender, linguistic and class
formations. The article draws on David Harvey’s formulation of absolute, relative and
relational space and the case of Rustenburg to elaborate the concept of enclave further.
[L’enclave Rustenburg : la mine de platine et l’ordre social post-apartheid.] En l’absence
d’un nivellement des revenus et ressources, en plus d’une violence arbitraire dans la vie
de tous les jours, l’ordre social post-apartheid est caracte´rise´ par la formation de
diffe´rentes enclaves. Dans la ville des mines de platine de Rustenburg, ces enclaves
sont construites sur les fondations des cate´gories de l’apartheid « suburb » (ou
banlieue), « compound » (habitations dans un enclos), « township » (bidonville) et «
homeland » (bantoustans ou foyers nationaux). Ces enclaves comprennent des
villages se´curise´s, des compounds convertis avec un controˆle d’acce`s, et des
implantations informelles avec des formations distinctives de genre, de langue et de
classe. L’article se base sur la formulation de David Harvey de l’espace absolu, relatif
et relationnel et sur le cas de Rustenburg pour de´tailler davantage le concept de l’enclave.