The changing role of companion animals, accompanied by changes in human
lifestyle and demands, places them at risk of poor welfare. They are increasingly
subjected to stressors that prevent the adequate expression of normal behaviour.
Fear and anxiety often go unrecognised, leading to behavioural disorders that
are accompanied by negative affective states and poor welfare. Irresponsible
breeding practices result in increased incidences of inherited defects in pets,
which adversely affect physical and mental aspects of welfare, either directly,
through the anomaly itself, or indirectly, due to secondary effects. Increased
urbanisation has resulted in smaller living spaces, higher population densities
and longer working hours, all factors that affect the well-being of pets. A better
understanding of animal behaviour by both pet owners and professionals, to more
effectively meet the needs of dogs and cats and recognise their problems, should
inform the formulation of objective welfare assessments to ensure a better quality
of life for the animals. Responsible breeding practices that increase genetic
diversity and select for traits that help dogs and cats fill their niche in a changing
world should be based on evidence to minimise welfare risk.
La evolución del papel de los animales de compañía, aunada a la transformación
de los modos de vida y expectativas de las personas, pone en peligro el
bienestar de esos animales, sujetos cada vez más a factores de estrés que
les impiden la expresión adecuada de un comportamiento normal. A menudo
el miedo y la ansiedad pasan desapercibidos, lo que induce trastornos de
conducta que se acompañan de estados afectivos negativos y de condiciones
deficientes de bienestar. Las prácticas reproductivas irresponsables inducen
una creciente incidencia de defectos hereditarios en las mascotas, lo que
repercute negativamente en los aspectos físicos y psíquicos del bienestar, ya
sea directamente, en razón de la propia anomalía, o indirectamente, a resultas
de efectos secundarios. La creciente urbanización ha traído consigo una merma
del espacio vital, densidades de población más elevadas y horarios de trabajo
más prolongados, factores todos ellos que afectan al bienestar de las mascotas.
Es preciso que profesionales y propietarios entiendan mejor la conducta animal
para poder así responder con más eficacia a las necesidades de perros y gatos,
detectar sus problemas y, sobre todo, utilizar ese conocimiento como base para
evaluar objetivamente el bienestar de los animales y ofrecerles mayor calidad
de vida. Para reducir al mínimo los posibles riesgos de bienestar hay que aplicar
prácticas reproductivas responsables, que deben reposar en criterios científicos,
deparar una mayor diversidad genética y seleccionar rasgos que ayuden a los
perros y gatos a ocupar el nicho que les corresponde en un mundo en plena
transformación.
L’évolution du rôle dévolu aux animaux de compagnie, parallèlement aux
changements des modes de vie et des valeurs chez l’être humain ne vont pas
sans comporter un certain risque pour le bien-être de ces animaux. En effet,
ceux-ci sont de plus en plus soumis à des facteurs de stress qui les empêchent
d’exprimer leur comportement normal. La crainte et l’anxiété sont rarement prises
en compte en tant que telles, ce qui entraîne des troubles du comportement
s’accompagnant d’états affectifs négatifs et de mauvaises conditions de bien-être.
Des pratiques d’élevage irresponsables ont pour effet d’augmenter l’incidence
des défauts héréditaires chez les animaux de compagnie, ce qui détériore les
conditions physiques et mentales du bien-être, aussi bien directement du fait de
l’anomalie elle-même qu’indirectement par ses effets secondaires. En raison de
l’urbanisation croissante, les habitats sont de plus en plus petits, les densités de
population plus élevées et les journées de travail plus longues, autant de facteurs qui affectent le bien-être des animaux de compagnie. Si les professionnels et
les propriétaires d’animaux de compagnie comprenaient mieux le comportement
animal, cela les aiderait à répondre plus efficacement aux besoins des chiens
et des chats et à identifier les problèmes, et permettrait également de réaliser
en connaissance de cause des évaluations objectives du bien-être de ces
animaux afin de leur offrir une meilleure qualité de vie. Les pratiques d’élevage
responsables devraient chercher à minimiser les risques pour le bien-être animal,
tout en essayant d’accroître la diversité génétique et de sélectionner des traits
susceptibles d’aider les chiens et les chats à occuper la place qui leur revient
dans un monde en pleine mutation.